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Après avoir répondu aux questions de Marjolaine, à elle de jouer le jeu

Bonjour Marjolaine. Je découvre également ton univers. Notre amour des animaux et de l’écriture nous réunit.

D’ailleurs, combien d’animaux as-tu chez toi ? T’inspirent-ils ?

J’ai six chats. Du plus âgé au plus jeune, Anouck, Petite Puce, Suricat, Bastet, Aliénor et Loustic. Six amours qui prennent beaucoup de temps. Parfois, ils m’inspirent des poèmes, surtout Anouck. Pour ce qui est de mes contes et de mes romans en revanche, s’ils sont souvent les témoins de leur écriture, ils ne me les inspirent pas.

As-tu eu l’occasion de rencontrer Allain Bougrain Dubourg ?

J’ai assisté à une de ses conférences sur les oiseaux et la biodiversité, mais nous n’avons pas parlé à ce moment-là. Nous n’avons toujours échangé que par mails. C’est un homme très sympathique dont j’admire les combats et prises de positions. Quand je lui ai demandé de préfacer mon recueil de poésie Un Art de Vivre, il a tout de suite accepté. Bien sûr, il mettait du temps à répondre aux mails, mais il répondait toujours. La cause animale a là un grand défenseur.

Où trouves-tu ton inspiration ?

C’est une question très difficile ! De partout… Je ne sais pas. Pour ce qui est de la poésie, ce sont des choses, des évènements qui me touchent. Je les extériorise alors avec un poème, je couche mon âme sur le papier comme dirait Edmond Rostand. Pour ce qui est des contes et des romans, il n’y a pas de règle, parfois c’est une pensée, je me dis : « Tiens, ça ferait une belle histoire. »

Combien de temps te faut-il pour écrire un livre ?

C’est très variable. J’ai décidé de tenter d’écrire mes romans en 6 à 8 mois. Je sais que j’en suis capable, reste à y arriver ! Les précédents m’ont pris chacun plusieurs années !

As-tu des petites manies d’écriture ?

Ouf ! Pour commencer, j’écris toujours mes romans sur papier, manipuler physiquement mes textes me permet de les manipuler mentalement, de pouvoir les retravailler. Ensuite, mon stylo pour écrire mes histoires, c’est mon stylo pour écrire mes histoires, personne d’autre n’y touche, sinon gare ! ;’-) Et moi-même je ne m’en sers que pour ça ! Manie d’écrivaine…

Es-tu la seule de ta famille à écrire ?

Oui. Quand mon père est arrivé dans le petit coin de France où il vit il y a plusieurs décennies, il est tombé amoureux de la cathédrale de la ville (monument classé), l’a étudiée sous toutes les coutures et en a fait un livre, mais c’était il y a longtemps. Pour moi écrire est un plaisir et un besoin. Quand j’écris, je suis dans mon histoire, parmi mes personnages, dans leur monde. Écrire est un médicament contre ce monde infernal avec lequel j’ai tant de difficultés à interagir. C’est un plaisir, j’oublie tout le reste quand je suis avec mes personnages.

Je suis également anti corrida. Quel événement as-tu vu ou lu pour écrire Bucéphale et Alexandre une amitié interdite ?

Plusieurs évènements en fait. Pour commencer, j’ai toujours aimé l’histoire de Belle et Sébastien, cette magnifique chienne patou, crainte par les gens de la vallée et qui se lie d’amitié avec un petit garçon qui voudra la protéger à tout prix. C’est à partir de là qu’est née ma volonté d’écrire une histoire d’amitié entre un enfant et un animal. Et puis je connaissais aussi l’histoire, vraie, celle-là, d’Alexandre le Grand et de son cheval Bucéphale. Quand Bucéphale est mort, Alexandre l’a déifié, tant il l’aimait ! Quelle remarquable amitié ! J’avais envie de rendre hommage, pas au conquérant sanguinaire, mais à l’amitié qui les a unis, son cheval et lui. Enfin, j’ai toujours été anti corrida et je regrettais que tant de touristes aillent voir des corridas sans savoir, donnant leur argent, pour l’occasion, à ce spectacle immonde. Ils ont beau en sortir dégoûtés (à juste titre), ils ont donné leur argent et leur entrée a été comptabilisée. Donc, je me disais, si seulement il y avait un moyen de les prévenir, qu’ils sachent avant, pour ne pas y aller. Un jour, les trois idées se sont télescopées dans ma tête. Voilà comment est né Bucéphale et Alexandre une amitié interdite.

As-tu essuyé des refus de la part de maison d’édition ? Comment les as-tu gérés ?

Oui, bien sûr, comme la plupart, je crois, des écrivains et écrivaines, j’ai essuyé des refus. Au début, je m’y attendais, je me doutais que ça ne marcherait pas du premier coup. Puis, je me suis lassée et j’ai commencé à m’interroger sur moi, sur ma plume. Mais mon entourage continuait à me donner confiance, à me pousser, alors j’ai persévéré et me suis tournée vers d’autres formes d’éditions.

Comment vis-tu les sorties de tes romans ?

C’est toujours magique ! Enfin, magique et stressant ! Très stressant ! Il faut que tout soit parfait ! Et pour la sortie de Bucéphale et Alexandre une amitié interdite, ça ne l’était pas ! J’espère que je ferai mieux pour le prochain, Au seuil du monde, dont je prévois la sortie pour mars – avril 2020. C’est l’histoire d’une étudiante en médecine à Toulouse qui va hériter une vieille malle d’un oncle éloigné qu’elle ne connaissait pas. Le contenu de la malle va bouleverser son existence et ce qu’elle croyait savoir de l’univers…

Déjà, pour la sortie, la pression monte…

Tu en as certainement un en cours d’écriture, peux-tu nous en parler ?

Sitôt l’écriture de mon roman Au seuil du monde finit, j’ai en effet commencé l’écriture d’un nouveau roman : le premier volet d’une série en quatre ou cinq épisodes. La série s’appelle Ultimate, ce premier tome : 80.109. J’espère pouvoir le sortir fin 2020 ou début 2021. Il s’agit d’une série d’anticipation. Dans ce premier volet, l’espèce humaine compte quatre-vingts milliards de personnes et le surpeuplement pousse les gouvernements du monde à des mesures drastiques pour réduire la population.

Quels sont tes futurs projets ?

Ah ! Ah ! J’aime cette question. Sans compter 80.109, j’ai seize idées de romans qui tambourinent dans mon crâne, attendant leur tour ! Pour commencer, il y a les quatre autres volets de la série Ultimate, puis il y a Le chat d’Abdallah, un roman jeunesse, La pluie, un roman fantastique, Le mythe olympien, une série d’au moins deux romans fantastiques, Robert, série de deux romans feel good, La tisseuse de temps, encore du fantastique, Une histoire d’outre-tombe, roman fantastique, Conquête, un roman historique, La fulgurance du cœur, un roman écologique et enfin, une série de deux romans de fantasy : Le règne de Soufframort et Le retour de l’igis. Bref, de très nombreuses heures d’écriture en perspective et pour mes lecteurs, j’espère de nombreuses heures de bonne lecture.

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